La revue Chéloniens

L'équipe éditoriale


Dominique Marant

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours été attiré par la nature et particulièrement par le monde animal. Je pouvais passer des heures à observer des hirondelles faire leur nid en me cachant sous un vieil établi du garage choisi pour donner naissance à leur progéniture, à dénicher ces attachants hannetons sous les feuilles des tilleuls sur la place de mon village, à être le témoin de la fascinante transformation de la chenille en papillon… Toute cette diversité et tous ces mystères qui nous entourent ont toujours été moteurs dans ma vie.

Et puis un jour, alors que je travaillais dans une pâture, je suis tombé face à face avec un animal qui ne m’était pas familier et que je n’avais encore jamais observé : une tortue ! J’habite dans le Nord de la France et une telle rencontre est totalement inhabituelle ! Probablement une tortue captive qui s’était échappée… Mais laisser cet animal dans cet endroit hostile : pas difficile d’imaginer ce qu’un coup de sabot sur cette carapace aurait pu donner lors des galops effrénés des chevaux de cette pâture, ou le travail de la charrue lors de labours des champs avoisinants !
J’ai donc récupéré cette tortue et je dois bien avouer maintenant que cette rencontre à complètement changer le cours de ma vie. Alors responsable de cette animal, il me fallait rapidement tout savoir sur sa façon de vivre, sur ses besoins vitaux, sur la manière de lui offrir les meilleures conditions de vie.


J’ai consacré et je consacre encore beaucoup de temps à la connaissance du monde des tortues, à la problématique de leur conservation, à l’information pour sensibiliser le grand public, à l’aide aux détenteurs et aux éleveurs de tortues. Je suis attristé par la dégradation des milieux naturels qui entraine la disparition des espèces et j’ai beaucoup de respect pour toutes les personnes qui s’investissent sans relâche pour préserver ou restaurer les quelques espaces encore naturels. Mais je suis dans le camp des personnes qui se disent qu’élever et reproduire ces espèces sauvages en captivité est une chance supplémentaire à leur conservation et qu’un jour des tortues reproduites en captivité pourront repeupler des régions de nouveau en mesure de les accueillir.
Je suis aujourd’hui vice président de l’association CARAPASSION, membre du bureau directeur de la FFEPT et membre du comité de rédaction de la revue Chéloniens.

Chéloniens est une revue qui s’attache à respecter un équilibre entre l’information des techniques d’élevage et celle du mode de vie des tortues dans leur milieu naturel.



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