La revue Chéloniens

L'équipe éditoriale


Ghislaine Guyot-Jackson

Les tortues font parties de mon environnement quotidien depuis ma plus tendre enfance. Attirée par la biologie et l’écologie, j’ai poursuivi des études universitaires à l’université de Lyon puis de Paris VI et obtenu une thèse de doctorat en biologie de la conservation. Mon sujet de dissertation concernait la tortue d’Hermann française. J’ai effectué des stages postdoctoraux à l’université d’Australie de l’ouest à Perth sur les deux tortues pleurodyres Chelodina oblonga et Pseudemydura umbrina, puis à l’université de Floride centrale (Orlando / Chelonian Research Institute) et de Floride du sud (Tampa / Gainesville) sur la taxonomie des chéloniens, sur l’écologie des tortues terrestres Gopherus polyphemus, la gestion d’une réserve et d’un centre d’élevage de chéloniens. J’enseigne actuellement les sciences naturelles à l’Université Keiser au nord de la Floride. Je suis également impliquée dans un programme d’élevage de tortues exotiques dont des chelidae d’Indonésie Chelodina mccordi. J’ai dirigé pendant plusieurs années en tant que rédacteur en chef la revue Manouria. Je suis auteur de divers articles scientifiques sur les tortues dans le domaine de l’écologie, la conservation et l’embryologie et de nombreux articles pour l’éducation du grand public. J’ai été nommée membre du comite IUCN SSC tortoise & freshwater turtle Specialist Group en 2002 et intégrée dans le comité Turtle Survival Alliance Europe. Je suis également membre de la FFEPT et sert au conseil d’administration depuis sa création.

Je pense que la revue Chéloniens est une grande opportunité pour les divers auteurs et le public francophone d’échanger et d’augmenter leur connaissance. Plus on connaît les tortues et mieux on peut les aider dans la nature et en captivité. La plus grande leçon que ces dernières années m’ont apportée est qu’il faut toujours lire, étudier car il existe de très nombreuses zones d’ombre dans notre compréhension des tortues.

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